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CHAPITRE X. RELIGION. LES PRÊTRES ET LES GENIES. SU ¬ PERSTITIONS. — LE SPIRITISME. — MÉDECINE ET CHIRURGIE. Tout peuple, même en le supposant sorti tout seul, par un effort spontané de la nature, du sein de la matière créée ou du chaos, devait à son apparition sur une terre où tout était incom pris pour lui, chercher à découvrir les causes de ce qu’il voyait. Il devait, poussé par cetesprit d’imitation, qui donne à l'enfant et au sauvage tant de ressemblance avec le singe, essayer de reproduire de toutes pièces les objets qui l’entouraient. Mais son impuissance lui donna presque immédiatement l’idée d’un être su prême toujours vivant, toujours créant ou organisant, par une loi fatale de sa nature. En effet, quand tout revivait et se reproduisait autour de lui, il se voyait lui-même mourir et comprenait dès lors, quoique d’une manière encore assez confuse, que la grande force pro ductrice et conservatrice n’était pas en lui.