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CHAPITRE XXI. i3g conçu qu’il fallait les soumettre à un re'gulateur commun d’évidence, les rapporter à un terme général de compa raison , et vous êtes convenus d’exposer chacun vos preu ves de croyance. Vous avez allégué des faits; mais cha que religion, chaque secte ayant également ses miracles et ses martyrs, chacune produisant également des té moignages et les soutenant de son dévouement à la mort, la balance, par droit de parité, est restée égale sur ce premier point. » Vous avez ensuite passé aux preuves de raisonne ment; mais les mêmes argumens s’appliquant également h des thèses contraires; les mêmes assertions, également gratuites, étant également avancées et repoussées ; l’as sentiment de chacun étant dénié par les mêmes droits , rien ne s’est trouvé démontré. Bien plus, la confronta tion de vos dogmes a suscité de nouvelles et plus grandes difficultés; car, à travers les diversités apparentes ou ac cessoires, leur développement vous a présenté un fond ressemblant, un canevas commun ; et chacun de vous , s’en prétendant l’inventeur autographe, le dépositaire premier, vous vous êtes taxés les uns les autres d’être des allérateurs et des plagiaires ; et il naît de là une ques tion épineuse de transmission de peuple à peuple des idées religieuses. » Enfin, pour combler l’embarras, ayant voulu vous rendre compte de ses idées elles-mêmes, il s’est trouvé qu’elles vous étaient à tous confuses et même étrangères; qu’elles portaient sur des bases inaccessibles à vos sens; que, par conséquent, vous étiez sans moyens d’en juger, >4-