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où je m’arrêtai, comme on vient de le voir, est un poste militaire. J’ai déjà dit que la douane (registre) avait été placée au Rio das Velhas, parce que le Rio Grande, vérita ble limite de la province de Minas, est extrêmement insa lubre ; cependant, comme il y a encore entre ces deux ri vières une distance très-considérable (17 legoas), on avait établi à Posse une garde qui veillait à ce que la contre bande ne se fit pas dans l’intervalle. On y donnait aux né gociants un état (guia) des marchandises avec lesquelles ils passaient de la province de S. Paul dans celle de Minas, et ils étaient obligés de le présenter plus loin, afin qu’il fût bien constaté qu’ils n’avaient rien vendu depuis Posse jusqu’au Rio das Velhas. Le poste se composait d’un cadet et de deux soldats dé tachés de la garde du Rio das Velhas : ces militaires me reçurent parfaitement et me logèrent aussi bien que le permettait l’extrême petitesse du local. Le jour de mon arrivée à Posse, le temps était couvert ; le lendemain (25 septembre), il tomba de la pluie, et je ne pus me remettre en route. J’ai déjà dit que les Rrésiliens de l’intérieur, lorsqu’ils sont malades, ont souvent recours à des paroles et à des remèdes sympathiques. Je vais en donner un exemple. Pen dant que nous étions à Posse, José Marianno se plaignit d’avoir mal aux dents ; voici le remède qu’on employa pour le guérir. On demande au malade : Qu’est-ce qui vous fait mal? Il répond : La tête, la main, la dent, suivant la par tie qui est affectée. — Eh bien, elle ne vous fera plus de parlé plus haut et qui se trouve à quelques lieues du village de Sania Cruz.