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A S T R E' E, ACTE TROISIEME. Le Theatre reprefer.te la Tentante de la veeité d'amour dans une Forefî agréable. SCENE PREMIERE. A S T R B' E. E nfin me voilà feule, & j’ay trompé Phi Iis. Venez monftres cruels, ce n’cfl pas que j’efpere Que ma beauté foible & lcgerc Donne atteinte à des forts par l’Enfer établis. Je ne veux-que mourir. Céladon tu m’appelles. Si parmy les chofes mortelles Quelqu’une peut encor t’attacher icy bas, Plains la Bergere qui t’adore ; Ce n’eft p] us pour moy que l’Aurore Rcparoiitra dans nos climats Chcre ombre, je te fuis. Adieu rives cruelles, Adieu Soleil, adieu mes compagnes fidelles j N’aymez point; ou taichez de bannir de l’a mour Les foupçons, les dépits, les inj uftes querelles, Celuy queje regrette en a perdu le jour. J e ne vous fuis que pour le fuivre : A ce devoir il me faut recourir : Si je vousay promis de vivre Aux mânes d’un amantj’ay promis de mourir. C’cil trop tarder, ombre chérie : Vien