TRAGEDIE. i? SCENE SECONDE. astrèe, phillis. Astce'e dormant à Philis un» Let tre ouverte. ^vois-je tort, Philis? tu vois ces témoigna- nages: De fa main propre ils font tracez : Confidere de quels outrages Mes feux y font récompenfez. Ne me parlejamais du Traiftre. Céladon, Céladon, il eft un Dieu vangeur. Philis. Ne le ibupçonnez-pas, ma Sœur. A S T R e' E. Voicy pourtant fes trait?, peux-tu les méco. naiftre ? Philis. Jeconnois encor mieux fon cœur. Tout ro’eft fufpeâ, tout vous doit l’ê tre. Quelque ennemy fecrct vient d’imiter fà main. A s t r e' E. Dédiras-tu nos y eux qui l’ont veu ce matin Embrafler les genoux d’Aminte ? Philis. C’eft un refte de feinte Vous mefme avez pu voir avec quelle con trainte Il feignoit des tranfports qu’il ne pouvoitfentir. Qu’un véritable Amant a de peine a mentir ! A 7 A *-