*4 A S T R E' E, A s T R e' JE. Eh! qu’il ne mente plus. P H I L I S. . , Sçait-il voffre penfee? Il voit ciepuis quelques jours Que fa flâme cil traverlëc, Et qu on trouble vos amours. Il veut vous ménage», en expofant Amintc. A S T R E* E. Que ne me l’a-t’il dit. P H I L I S. Sans doute il ne l’a pû. Mon cœur a Céladon n’eftoit que trop connu c- auroit-il pas préveu ma crainte Si 1 ingrat d autres foins occupé, prévenu .... P H I L I s. Ma Soeur, banniffez ces alarmes. Qjiel objet vous peut-on préférer fous les' Cieux ! A S T R E' E. Aminte eft engageante , & prévient par Ces charmes. Ton amitié me rend trop parfaite k tes yeux Hélas, qui feint d’aimer, eit toujours témé raire : De la feinte à l’effet on n’a qu’un pas à faire , C elt un ecueil fatal pour la fidélité • Une première ardeur n’eft bien-toiî plus qu’un longe: La vérité devient menfônge, Et le menfbnge vérité. P H 1 L I S. Les Coquettes les plus belles Ne