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— i3 — a eu du pays, & ie les ay deu faire pour la mefme intention, & faire veoir les chofes comme elles fe font paffées pour y apporter les remedes, car c’a efté une chofe bien déplorable que quelques Marchands des Compagnies anciennes, auant cette nouuelle, qui a pris tout un autre efprit y ayent apporté ïi peu de foin,& pluftoft nuits que favorifez nos pieux deffeins de les conuertir, rendre fedentaires, & peupler le pais. || Je remonftre avec raifon combien il ferait necef- xix faire pour le bien du public d’imiter en quelque chofe les loix Chinoifes, & regler les pauures & va gabonds, non contre la charité que ie dois aux vrais pauures & membres de lefus-Chrift, mais pour re médier aux abus qui fe glilfent fous ce nom de pau ures ; car en vérité il fe trouue en beaucoup de chofes de la tromperie, qui ferait befoin de cognoiftre pour le foulagementdes vrays pauures, & corriger les abus. le fais mention des trois Ordres eftablis par fainCt François, non pour en releuer le luftre; car il parle allez de foy-mefme, mais pour noftre repos & conten ter ceux qui en défirent fçauoir les diftinCtions i’auois aufli deffein d’inferer en ce || volume plufieurs pièces xx importantes touchant noftre eftabliflement & million és terres du Canada auec nos Dictionnaires&phrafes de parler és langues Canadoife, Algoumequine, & Huronne ; mais l’ayant veu groflir fuffifammentfous ma plume, i’ay creu avec le confeil de nos amis qu’il valloit mieux lailfer toutes ces pièces & ces Diction naires pour un autreTome à part, que de grollir in- confiderement ce liure, autrement il m’euft fallu