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H, l’étranger ANGLETERRE Londres, IJ août i8^- Sur le développement du négatif. — Nous ne supposons pas que le dernier mot sur ce sujet ait été dit par M. Bothamley, le mois dernier, dans sa communication à la Société Royale de Photo graphie. Mais, en tout cas, son travail est le plus récent, et la répu tation de son auteur y ajoute une importance particulière. Nous devons expliquer à ce propos qu’il est d’usage, à chaque réunion de la Convention de Photographie, de voter une certaine allo cation qui est donnée à un spécialiste quelconque, à charge de faire des recherches spéciales sur un sujet qui lui est indiqué, dont les résultats doivent être communiqués à la réunion de l’année suivante. Il y a des gens qui ne voient pas d’autre utilité aux Conventions annuelles. Il y a deux ans ce même sujet fut l’objet d’une discussion très animée. Il s’agissait de décider si le photographe pouvait exercer sur son négatif, au cours du développement, des modifications quel conques au point de vue des contrastes et des valeurs, en employant telle ou telle formule de réducteur. D’après les travaux de MM. Hurter et Driffield et ceux de M. James Cadett, on a pu conclure que le temps de pose seul, indépendamment des proportions des alcalis dans le réducteur, pouvait influencer la nature du négatif. Si mes souvenirs sont exacts, c’est M. Cadett, à une séance du Camera-Club, qui annonça que l’addition de l’alcali ne pouvait avoir d’influence que si