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Développement de l’image latente SOIT APRÈS FIXAGE COMPLET SOIT APRÈS UNE SOLUTION PARTIELLE DE BROMURE D'ARGENT ( Communication faite à la séance du 14 décembre i8g8) eN essayant 1 emploi de la formule de développement indiquée par M. le docteur Neuhauss, nous sommes arrivé à révéler fort bien l’image latente après complet fixage à l'hyposulfite de soude d’une plaque d’abord impressionnée à la chambre noire, puis plongée dans un bain d'hyposulfite de soude à 15 0/0 et lavée à fond. Il reste, on le sait, une couche de gélatine vitreuse absolument dépourvue de traces quelconques d’image visible et pourtant il y a encore, dans cette couche de gélatine une image à l’état latent et susceptible d’être développée en pleine lumière. Sans nous attarder, pour le moment, à rechercher les avantages que pourrait présenter, dans certains cas, au moins, cette méthode de développement, sans nous occuper, d’autre part, du fait très curieux et très intéressant qui lui sert de base, nous nous bornerons à appeler l’attention sur ce fait qui mérite d’être étudié de près parce qu’il peut donner naissance à de nouvelles méthodes opératoires. En nous livrant à des expériences de cette sorte, nous avons été amené à faire un usage partiel, si l’on peut ainsi dire, de ce fixage préalable au développement. Nous avons traité des plaques impressionnées à la chambre noire par un bain d’hyposulfite de soude durant deux minutes, puis, après un lavage à eau courante pendant dix minutes, nous avons développé dans un des révélateurs habituels. De prime abord aucune image n’apparaît à la surface même de