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7* , Etudes teroit plus notre admiration que notre pitié. De VAmour de la Patrie. Ce sentiment est encore la source de I amour de la patrie, parce qu’il nous y rappelle les affections douces et pures du premier âge. Il s’accroît avec l’étendue, et s’augmente avec les années, comme un sentiment d’une nature céleste et im mortelle. Il y a en Suisse un air de musi que antique, et fort simple , appelé le rans des vaches. Cet air est d’un tel effet, qu’on fut obligé de défendre de le jouer en Hollande et en France devant les sol dats de cette nation , parce qu’il les fai- soit déserter tous l’un après l’autre. Je m’imagine que ce rans des vaches imite le mugissement des bestiaux, les reten- tissemens des échos , et d’autres conve nances locales qui faisoient bouillir le sang dans les veines de ces pauvres sol dats , en leur rappelant les vallons, les lacs, les montagnes de leur patrie (i) , (i) J’ai ouï dire que Poutavéri, cet^ Indien de Taiti qui a été ameqé ! Paris il y a quelques an nées , ayant vu au Jardin du Roi le mûrier à papier, dont l’écorce sert dans son pays à faire des étoffes , les larmes lui vinrent aux yeux, et qu’en fe saisissant dans ses bras, il s’écria : <J arbre de mon pays I Je voudrois qu’on essayât , Si en donnant à un oiseau étranger, comme à un perroquet, uafruû de son pays qu’il a’auroit