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Etudes Russie , et^ je n’y ai jamais vu de petits oiseaux qu’aux environs des villages. En faisant la visite des places dans fa Fin lande Russe , avec les généraux du corps du génie où je servois , nous faisions quelquefois vingt lieues dans un jour sans rencontrer sur la route ni villages ni oiseaux. Mais quand nous appercevions* voltiger des moineaux dans les arbres nous jugions que nous étions près de quel que heu habite. Cet indice ne nous a ja mais trompés. Je le rapporte d’autant plus volontiers, qu’il peut quelquefois servir a des gens égarés dans les bois, Urarcillaso de la Véga raconte que son pere ayant été détaché du Pérou avec une compagnie d’Espagnoîs , pour faire des découvertes au-delà des Cordilieres pensa mourir de faim au milieu de leur! vallées et de leurs fondrières inhabitées. U n en seroit jamais sorti , s’il n’eût ap- perçu en 1 air une volée de perroquets , qui lui fit soupçonner qu’il y avoit des habitations quelque part aux environs. Il se dirigea sur le rumb de vent qu’avoient suivi les perroquets, et parvint, après des fatigues incroyables, à une peuplade d Indiens qui cultivoient des champs de ma»s JNous observerons que la nature n’a donné aucun chant agréable aux oiseaux de manne et de riviere, parce qu’il eût été étouffé par «les bruits des eaux y et que 1 oreille humaine n’eut pu en jouir à