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de i a Nature. _ t%t les hommes , tandis que dans 1 origine 1* ne devoir apporter , parmi eux , que des » lieu, l’ayant considère, passa outre encore, » Mais un samaritain passant son chemin , vint à l’endroit où étoit cet homme, et ayant vu , il en fut touché de compassion. Il s ap procha donc de lui, il versa de l'huile et dur vin dans ses plaies et les banda ; et 1 ayant » mis sur son cheval, il l’amena dans 1 hôtel- » lerie et eut soin de- lui. Le lendemain, il » tira deux deniers qu’il donna à l’hôte, et lut » dit : Ayez bien soin de cet homme •, et tout » ce que vous dépenserez de plus , je vous le » rendrai à mon retour. Lequel deces'trois VOUS » semble-t-il avoir été le prochain de celui qut » tomba entre les mains des voleurs ? Le doc- » teur lui répondit : Celui qui a exercé la misé— » ricorde envers lui. Allez donc , lui dit Jésus , » et faites de même.» Je me garderai bien d’ajouter ici une rene- xion. J’observerai seulement que 1 action du samaritain est bien supérieure a celle de 1 her- nouten; car, quoique le second fasse un plus grand sacrifice , il y est en quelque sorte déter miné par la force : il falloit qu il y eut un champ fourragé. Mais le samaritain obéit entièrement aux impulsions de l’humanité. Son action est libre et sa charité gratuite. Ce trait , comme tous ceux de l’Evangile , renferme en peu de mots une foule d’instructions lumineuses sur le second de nos devoirs. J1 seroit impossible de les rem placer par d’autres , imaginés même à plaisir. Pesez toutes les circonstances de la charité in quiété du samaritain. Il panse les plaies d’un malheureux , il le met sur son propre cheval ; il expose sa vie en s’arrêtant et en allant à pied G 4