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XJO t T U D ï S il paris à la mere avec tout l’empressement de l’amour et du respect. Il semble lui dire : “ Elle sera heureuse avec moi ! Que » je la doive à l’amour et non pas à la » crainte ! Je veux moins vous ôter une ?> fille , que vous donner un fils. » C’est ainsi qu’en se conformant, dans les habille- mens de ses personnages, à la simplicité de leur siecle , qui les rendoit à peu-près semblables dans toutes les conditions , il n’a pas' distingué l’officier du soldat, par les habits, mais par les mœurs. Il a saisi „ à son ordinaire, le caractère moral de son sujet , qui est d’un bien autre effet que celui du costume. J’aurois bien voulu voir de la main de cet homme de génie , les mêmes Sabines , devenues épouses et rneres , entre les deux armées des Sabins et des Romains , « Accourant , comme dit w-Plutarque, les unes d’un côté, les » autres d’un autre , avec pleurs , cris et n clameurs, se jetant à travers les armes » et les morts gisans sur la terre , de » maniéré qu’il sembloit qu’elles fussent » forcenées ou possédées de quelque » esprit, les unes portant leurs petits » e-nfans de mamelle entre leurs bras ; » les antres djéchevelées, et toutes ap- » pelant ores les Sabins , et ores les » Romains , par les plus doux noms <jviî t> soient entre les hommes ( i ). » * (i) Plutarque, vie de Romulus.