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loS E”t u d e s sur-tout à la campagne que leur impres-. sion se fait vivement sentir. Une simple fosse y a fait souvent verser plus de lar mes que les catafalques des cathédrales (i)-_ C’est là que la douleur prend de la sublimite ; elle s J éleve avec les vieux ifs (i) Nos artistes font verser des larmes à des statues de marbre auprès des tombeaux des grands. Il faut bien y faire pleurer des statues,. quand les hommes ri’y pleurent pas. J’ai vu plu sieurs enterreinens de gens riches ; j’y ai vu bien rarement quelqu’un verser des larmes, si ce n est par fois quelque vieux domestique qui se trouvoit peut-être sans ressource. II y a quel que tems que , passant par une rue assez dé serte du fauxbourg Saint-Marceau , je vis un cercueil à l’entrée d’une petite maison. Il y avoit auprès de ce cercueil une femme à genoux qui prioit Dieu, et qui paroissoit absorbée dans le chagrin. Cette femme ayant apperçu an bout de la rue les prêtres qui venoient faire la levee du corps, se leva et s’enfuit, en se mettant les deux mains sur les yeux, et en jetant des cris lamentables. Des voisins voulurent i’arrê- ter pour la consoler , mais ce fut en vaille Comme elle passa auprès de moi , je lui de mandai si elle regrettoit sa fille ou sa mere. •« Helas ! Monsieur , me dit-elle toute en pleurs ^ » je regrette une dame qui me faisoit gagner » ma pauvre vie ; elle me faisoit aller en v journée. » Je m’informai des voisins quelle étoit cette dame bienfaisante : c'étoit la femme d un petit menuisier. Gens riches , quel usago Mîtes-vous donc des richesses pendant votre vie » puisque personne ne pleure à votre mort ?