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de ia Nature. *oi du tems sur les Romains. J’y distinguai, dans le bas relief de la frise , qui repré sente un combat , une enseigne où on lisoit distinctement ces lettres, S. P. Q. R. Senatus Populus Que Romanus ; et une autre où il y avoit M. O.... dont je ne pus pas interpréter le sens. Pour les guerriers , ils étoient si usés, qu’on ne leur voyoit plus ni armes , ni physionomie. Il y en avoit même qui n’avoient plus de jambes. Le massif de ce monument étoit, d’ailleurs, bien conservé , à l’ex ception d’un des pieds droits d’une ar cade , qu’un curé du voisinage avoit fait démolir pour réparer son presbytere. Cette ruine moderne me fit naître d’au tres réflexions sur llexcellence de la cons truction des anciens dans les monumens publics : car , quoique le pied droit, qui supportoit un cûté d’une des arcades, eût été démoli comme je l’ai dit, cepen dant la partie de la voûte qui en étoit soutenue , étoit restée en l’air .sans appui, comme si ses voussoirs avoient .été collés les uns aux autres. Il me vint aussi dans 1 idée , que le curé démolisseur étoit peut- être descendu de ces anciens Citnbres, comme nous autres François descendons des anciens peuples du nord , qui ont envahi l’Italie. Ainsi , la démolition exceptée, que je n’approuvois pas, par respect pour l’antiquité , je pensois aux vicissitudes des choses humaines, qui met-