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DU NICARAGUA. 61 vres ou pour d’autres raisons? — I. On tran che la tête à celui qui doit mourir et on coupe son corps par petits morceaux, que l’on fait cuire dans de grandes marmites en y ajoutant du sel et du poivre, et tout ce qui est néces saire pour l’assaisonner. Quand il est cuit, on apporte du pain de mais et les caciques s’asseyent autour et en mangent, en buvant du cacao. Quant à la tête, on ne la fait ni cuire ni rôtir; on l’expose sur un pieu devant les temples. Voici les cérémonies que nous observons pour manger de la chair humaine, qui a pour nous le même goût que celle des porcs et des dindons, et des chiens que nous regardons comme un mets délicieux. Nous donnons les entrailles aux musiciens que nous appelons escolutes. Ce sont ceux qui, dans les fêtes, jouentde la trompette pendant le festin des caciques, quand ils soupent ou qu’ils vont se coucher, comme les chrétiens le font à l’é gard de leurs principaux chefs. Ces escolutes mangent les entrailles comme la chair. —