de l’éditeur français. xiii Oviedo commença , en 1557, à faire imprimer la seconde partie chez Francisco Fernandez de Cor- dova , f°, golh. ; mais il n’y eut que le vingtième livre , premier de la seconde partie , qui fut im primé. On lit à la ûn de ce mince volume, très- rare , et qui contient des relations de Magellan et de Garcia de Loaysa : « L’impression de cet ouvrage a » été interrompue parce que l’auteur est mort. » Les trente livres de l’Histoire générale des Indes qui sont restés manuscrits (1), ne sont pas de nature à être publiés dans leur entier. Pour les pays qu’il n’avait pas visités par lui-même, Oviedo se contente de copier textuellement toutes les relations qui lui tombent sous la main , ce qui augmente sinon le mé rite littéraire, du moins l’authenticité de son ouvrage. Mais plusieurs de ces relations, telles que celle de Fernand Cortès, de Cabeça de Yaca, sont entre les mains de tout le monde. Je me contenterai donc de publier successivement les parties les plus neuves et les plus intéressantes. (i) L'édition complète, donnée en 1783 par le marquis de Truxillo, selon la Biographie universelle et le Manuel du li braire, avait été annoncée , mais n’a jamais paru. Une traduc tion française des dix premiers livres, par Jacques l’oleur, a paru à Paris, chez Vascosan, en i555, f“. A la fin de l’édition allemande des Lettres de Fernand Cortès , Augsbourg , i55o, 1“, on a ajouté quelques lettres d'Oviedo qu’on ne trouve que là.