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ou des présents. Quant à celles qui ont besoin d’un moyen plus sévère, on leur donne des coups de bâton, puis on les attache jusqu’à ce que leur ivresse soit passée. Celle que l’on saisit le plus loin est louée et estimée par dessus les autres. Le même jour ou le lendemain de ces fêtes, on apporte une quantité de gerbes de mais que l’on place autour du tertre des sacrifices. Tous les hommes, sans ex ception , à commencer par les prêtres de Satan et par le cacique, s’en approchent et s’incisent la langue ou les parties naturelles, chacun selon sa dévotion, avec des caillous bien tranchants : ils font tomber le sang sur ce maïs, se le partagent ensuite de manière à ce que chacun en reçoive quelque peu, et le mangent comme une chose bénite. Les habi tants de la province de Nicova se percent la lè vre inférieure et y placent un morceau d’os blanc et rond. Quelques-uns y introduisent une espèce de bouton d’or travaillé au mar-