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216 HISTOIRE de mes vassaux, qui attribueraient cette con duite à l’avarice, et quitteraient mes domaines. Quant aux femmes, je me contenterais volon tiers de n’en épouser qu’une : j’en aurais moins à contenter; mais les unes me sont amenées par leurs parents, qui me supplient de les recevoir, et je prends les autres, parce qu'elles me plaisent, et pour avoir beaucoup d’enfants. Lorsque je déflore les vierges, c’est pour leur faire honneur ainsi qu’à leur fa mille , et les autres Indiens les épousent alors plus volontiers. Je répondis à tout cela en ta chant de lui faire connaître son erreur, et en lui représentant qu’il commettait de grands péchés, et qu’il tenait une conduite plus digne d’un infidèle que d’un chrétien. II m’accordait tout cela , et me disait que je lui donnais de bons conseils, et que peu à peu il se corrige rait; mais son nom répondait à sa conduite, et sa conduite à son nom de Nambi, qui, commeje l’ai dit, signifiechien. Ils tenaient encore u ne a utre espèce d’areito,