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DU NICARAGUA. 1er à la guerre. Trois d’entre eux restaient parfaitement tranquilles, le quatrième seul dansait sans s’éloigner de plus d’un pas ou deux de Tecoatega, qui lui lançait des bâ tons toutes les fois qu’il s’éloignait de trois ou quatre pas; il le frappait tantôt sur le dos, tantôt sur le ventre ou sur les cuisses, en ayant soin d’éviter de l’atteindre à la tête. Quand le cacique lui lançait son bâton il pliait le corps, se retournait ou se baissait, de sorte qu’il parvenait souvent à éviter le coup; mais quand il ne réussissait pas, il recevait de bons coups qui lui laissaient des marques. Lorsqu’il eut reçu dix ou douze coups, un autre prit sa place, et ainsi de suite jusqu’à ce que le cacique leur eût cassé sur le corps une trentaine de bâtons, plus légers que des roseaux, et de la grosseur du petit doigt : il y avait au gros bout une boule de cire, de sorte que quoique les coups ne fussent pas dangereux, c’était un jeu brutal, surtout avec des gens tout nus. L’un d’eux recevait-il un coup, il ne changeait pas de 4 w lf