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de l’éditeur français. w » il a porté contre eux un faux témoignage, et les a » calomniés de toutes les manières. Ces infamies ont « ensuite couru le monde, car il suffit qu’un men- » songe soit imprimé pour que le public le croie. » Oviedo aurait dû écrire en tète de son histoire : Ce » livre a été écrit par un conquérant, un voleur, un « assassin et un ennemi cruel des Indiens, dont il a « fait périr une quantité dans les mines. » On recon naît ici l’exagération ordinaire de Las-Casas. Oviedo n'est pas exempt des préjugés de son temps contre les Indiens, mais après tout, ce qu’il dit se rapproche plus de la vérité que les peintures fantastiques de l’évêque de Chiapa, qui veut retrouver l’âge d’or même chez les nations les plus féroces.