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pu NICARAGUA. 189 Juan Platero, qui se disputèrent tout le long du chemin. Juan Martin et Anton Fernan dez eurent beaucoup à souffrir des pierres qui tombaient, et se querellèrent tellement, qu’ils brisèrent les jarres pleines d’eau qu’ils emportaient, de sorte qu’il en resta fort peu. Ils employèrent le reste du jour à préparer une autre poutre, et la poulie qui devait servir à des cendre la chaîne, car Fr. Blas avait jeté au fond du puits celle qui avait servi la première fois, pour voir si elle s’enflammerait. Le lende main , ils préparèrent le mortier, la chaîne et le câble, et eurent soin d’y attacher trois pa quets d’étoupes blanches, pour pouvoir facile ment les suivre des yeux, et pour être avertis, en les voyant s’enflammer, que le mortier avait touché le fond. Quand tout fut près , ils se mirent à genoux, et firent une prière. Us descendirent quatre fois le mortier : deux fois ils ne retirèrent rien, parce qu’il n’avait pas touché le fond, quoiqu’ils l’eussent pensé. La troisième fois, ils le retirèrent enveloppé et