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t)U NICARAGUA. 423 de clarté. J’ai néanmoins entendu dire à des personnes dignes de foi, que quand la nuit est très-obscure et qu’il pleut, la clarté est si vive, que l’on peut lire à une demi-lieue : ce que je ne veux ni affirmer, ni mettre en doutej car, à Grenade de Salteba, qui est à trois lieues, quand il ne fait pas de lune, toute la contrée est éclairée par le feu du vol can. Et il est de fait, qu’on l’aperçoit en core à la distance de dix-huit à vingt lieues; car je l’ai vu moi-même. On ne peut cepen dant dire qu’il sorte précisément une flamme du cratère, mais bien une fumée aussi ardente que du feu : on ne la voit pas de loin dans le jour ; ce n’est que la nuit, comme je viens de le dire. Pour en revenir à mon voyage, j’avais avec moi un cacique appelé D. Francisco depuis son baptême; avant, on le nommait Natatime en langue chorotega ; un nègre et deux In diens soumis. Quoique le nègre fût un homme sûr, je convienscependantque j’eus tortdeme