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110 HISTOIRE DU NICARAGUA. ou deux de Grenade ou Salteva. Tous les In diens qui habitent aux environs de ces lacs parlent la langue chorotega, excepté ceux de Nicaragua, qui, comme je l’ai dit, furenteon- vertis par Fr. François de Bobadilla. A deux lieues de la ville de Léon , il y a un lac d’eau douce qui peut avoir deux lieues d’étendue, et qui fournit de l’eau aux Indiens du rivage ; on le nomme Tcquatiznabil. A quatre lieues de Léon , il y en a un autre de la même étendue nommé Tequacinabil ; et un autre, à la même distance, nommé Tecuani- bete, qui n’est pas moins considérable. Les habitants des bords de ces lacs, presque tous Chorotegas, sont très-nombreux. Maintenant que j’ai traité des lacs , autant qu’il est nécessaire à l’histoire, je vais parler des montagnes brûlantes qui surpassent le mont Gibet et les autres volcans les plus célè bres.