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104 HISTOIRE nombreux combats; car il avait la tête et le corps couverts de cicatrices. Cet homme m’assura qu’il ne donnerait pas ce chien pour 500 pesos d’or, car ses porcs en valaient plus de mille : et sans lui, les tigres les auraient tous détruits ; mais que maintenant l’aboie ment d’un chien suffisait pour les écarter du troupeau. C’est pourquoi il en entretenait beaucoup. Retournons à nos lacs. J’ai observé qu’il y a, dans la vallée de Léon et dans les environs, plus d’indiens qui ont mal aux yeux que dans tout le reste du pays. Cela est causé par le vent d’est, qui vient du côté du lac, et chasse dans la ville le sable fin que l’on trouve sur ses rives. Il y a en général tant de poussière dans le Nicaragua, que, quand on voyage dans les plaines, on croit marcher sur un terrain décomposé. Les pieds des chevaux enfoncent quelquefois d’un palme, et ils s’abattent au moment où l’on y pense le moins. On trouve dans cette province un autre lac