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3/i TABLEAUX Lorfque l’un des Bourgmejlres vient à mourir, la majeure partie des Confeils procède le dimanche fuivant a un choix préparatoire ; mais l'élection réelle fe fait par toute la Bour geoisie dans l’Eglife de Saint-Laurent. Ce jour on indique a la Bourgeoifîe les noms de ceux qui ont eu des fuffrages dans I’éledion préparatoire j mais la Bourgeoifîe n’eft pas tenue a ee choix. Chaque Citoyen peut propofer librement celui qu’il croit le plus capable de remplir la charge : alors les fix Maîtres des Tribus, en exercice, prennent les fuffrages des deux Confeils combinés, 5c enfuite ceux du refte de la Bourgeoifîe, homme par homme. La manière de prendre les fuffrages fe fait a voix baffe : les fix Maîtres des Tribus qui les demandent à chacun a l’oreille, les marquent fur des tablettes ; 5c auffi-tôt que la Bourgeoifîe a fini les éledions, ils calculent le nom bre des fuffrages les plus prépondérans &c annoncent a la Bourgeoifîe celui qui en a le plus ; ils vont de même en faire part aux deux Bourgmejlres 5c aux deux Confeils affemblés dans la Maifon-de-ville. Il faut obferver que les deux Bourgmeftres n’afliftent a aucune de ces éledions, 5c que les Confeillers fe retirent de l’affemblée de la Bourgeoifîe , immédiatement après qu’ils ont donné leurs fuffrages. Tous les ans, le pre mier dimanche de l’Avent, les deux Confeils 5c la Bourgeoifîe font dans l’Eglife de Saint-Laurent I’éledion du Bourgmeftre en charge, après que dans la femaine précédente on en a préparé le choix à l’hôtel - de - ville. L’affëmblée de la Bourgeoifîe s’ouvre par un difeours que lui adreffe le Chef des fix Maîtres des Tribus, prépofés a fa police ; ce Chef fe nomme dans cette fondion le fous-Bourgmefre en charge. Il faut encore obferver que lorfque l’un ou l’autre de ces fix Prépofés a un degré de parenté avec les Sujets défignés dans I’éledion préparatoire, on
