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tn 170 : T A B L’E AUX fur fafituation, il allure les avoir compofé étant a cheval dans un voyage qu’il fit en O&obre 1597, dans le Canton d’Appenzcll, où il accômpaghoit Alphonfc Cafatï, Ambaf- fadeur d’Efpagne en Suiflc. » - -.h 'J > si -A ite ' 1 ) j -i .• - :: v Vetitum erat Urnacum , fluvii de nomme vicum. > fl .03' H me fe fe in vallem demittere molliter Alpes Excelfs incipiunt , indufam more theatri , Vertke fipmodico colles, hiuc indqcoronaru , , |f) •.-».* *■ Frondilas umbr.ifer.is & vefio gramme laeti. ; In medio va/lis montes square propinquos Culmine connitens Allas i s cilla laborat, f • •’ * 2 i 1 Sintria quarn trépidaJicat agmine. Nec prpcul, inde .■ -, ; ;> Vifuntur p'rifci làhentia rudera Clapcis Perfugium quorsdapi Abbatum 3 & munimen avitum. » J’arrivois a Umaejlhen, ainfi appelle du nom d’une rivière. » Depuis ce village les hautes Alpes commencent a defeendre » infenfiblement dans une vallée formée en amphithéâtre. » Depuis Ùrnaefchen, des collines agréablement verdoyantes » "couvrent de tous côtés la vallée avec T’ombre de leurs feuil- >j lages. Au milieu de la vallée, Appcn^ell, traverfé par la » tremblante Sîtter, s’efforce dans fon élévation d’égaler la » hauteur des montagnes voilînes , & près de - la on voit « les ruines tombantes de l’ancien Clanx autrefois I’afyle des ” Abbés ( de Saint-Gaïl) & la forterefie, du pays «. Voici lliiftoirc abrégée de cet État Démocratique. Il cfl vrai- femblable que les défri chcmcns & la populatkfh fié s’etefidi- refit dans ces montagnes qu apres la conquête de l Europe méridionale par les nations du nord, & fous le règne féodal qui fuccéda à la police de ces Anjlocratïes militaires ôc bar- Ÿ ! - 11
