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ayXJ .\1> l a n c h e \ IXZd Encliante de ne pas vous avoir de'plu, .votre Cicerone va continuer de faire passer sous yos yeux sa singuliere galerie. Si vous e'tiez ici, et qu’amateur d’une simplicite'philosophique, vous voulussiez la faire re'gner jusque dans vos meubles, je ne croirois pouvoir vous mieux adresser qu’au premier homme-qui vient k nous, en chäncelant sous le poids des ustensiles qu’il porte ä vendre. Qu’avez-vous besoin ? Voulez- vous des bottes, une chaussure de natte, un coquemar, une cafe'tiere, une the'iere, des tasses, un sucrier, des assiettes, des sas, un soufflet, etc. vous trouverez ici en un mot tout ce que vous pourrez souhaiter. Vous etes encore le maitre de choisir des ustensiles en-cuivre ou en fcr blanc. II vous vendra encore de la faiance de Petersbourg, qui malheureusement n’a pu obtenir en core la pre'fe'rence sur la faiance angloise. Les articles les plus conse'quens de cette fabrique sont ses beaux poeles k tube. Leur beaute et l’e'le'gance de leur forme en font un meuble d’agre'ment dans les bonnes maisons, et en favorisenl la grande fabricalion. Voudriez-vous par bazard acheter des jouets ä vos enfans ? Adressez- vous encore a cet homme, qui en a de toutes sortes. Si nous nous e'tonnämes un jour ä Londres, de trouver dans Sniithfield, cliez de graves Nurembergeois, des magasins de jouets, vous ne devez pas etre surpris de trouver ici ces produc- tions de l’Allemagne; mais vous en pourrez avoir de fabriques für le lieu, sivous les prefe'rez. Apres s’etre pourvu de meubles, on a besoin d’une maison: en vou- /driez - vous une neuve '{ Vous n’avez qu’ ä parier, et k me suivre chez un Podrjaedschik. Vous pourrez passer avec lui un contrat (Podrjaed), pour qu’il vous en bätisse une. Ces gens se chargent de toutes les affaires, dont on ne veut pas avoir le soin et l’embarras. Veut-on, par exemple, faire batir une maison, l’on fait venir des Podrajedschihi, on leur en communique le plan, eL passe un contrat avec le plus raisonnable. Des ce moraent, cet homme se mele de tout. Ces entrepreneurs sachant prendre leur temps, pour acheter en gros des mate'riaux de toute espece, batissent plus vite et avec moins de frais que ne le font les particuliers. Si, dans les constructions, l’on remarque moins de soli- dite que dans celles que feroit faire un proprie'taire, celui-ci peut au-moins se flatter, qu’apres avoir passe' son contrat, il n’a plus qu’a payer cxactement aux e'che'ances. Vous voyez, mon eher ami, que votre e'tablissement seroit bientdt fait, et vous m’avouerez qu’aucun autre pays ne vous auroit olfert autant de facilite's. Si vous avez besoin d’un expediteur, vous pouvez vous adresser en toute confiance k nos Podriaedschiki. Russen 3tes Heft. E