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85 Planche XXXV. Je vais aujourd’ hui terminer la tache que je m’e'tois itnpose'e par un jardinier, Oporodnik. Les le'gunies les plus ordinaires, qui croissent autour de St. .Pe'ters- bourg dans les jardins potagers, Oporodi, sont si abondans vers l’automne, qu’on les porle dans les divers quartiers de la ville, sur des petits chars , Di- leki, attele's d’un cheval. De tous ces le'gumes, les choux cabus; Bielaja kapusta, sont le plus commun: et toutes les classes, sans distinction en achetent en quantite', pour en faire du sauer-kraut: Bielaja k apusta. L’u- sage d en faire une provision pour l’hiver, e'tabli dans la plupart des familles e'trangeres, donne toujours occasion ä une fete. On y invite pour aider ä cou-, per les choux, comme on invite en Saxe pour eplucher des plunies. Ces fetes, oii la gene fait place au cliant, ä la plaisanterie et aux ris, sont Ordinairenrent terminees par un petit repas. Les Busses, grands amateurs du sauer-kraut, qui, au lieu d’etre coupe coninie lenötre; n’est que hache, en font une soupe cuite avec leur viande: kislischtschi. En attendant le bien de nous embrasser, agre'ez, mon eher ami, les Voeux que je lais pour votre bonheur. Bienlot enfin, j’espere de nie retrouver au sein de ma chere patrie, et au tnilieu de nies bons amis, parmi lesquels les sentiniens, qui nous lient, vous donnent une place distinguee. Alors, je fini- rai de vous communiquer nies petites observations, et je vous entretiendrai des divertissemens du peuple russe*). *) II a deji» paru sous ce titre, au Bureau d! Industrie, a Leipzig, le premier cahier d’un ouvrage, in-fol. enrichi de deux planches enluminees , dessinees et gravees par M. Geissler, et decritcs par M. le D. Gruber. , Russen Jter lieft. o