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81 Planche XX XIII. I Le pont de la Neva, qui joint le quartier de 1’Amirautd avec Wasili. Ostrow, m’a toujours offert une promenade si interessante, que je n’y penserai jamais qu’ avec un nouveau plaisir^ et qu’il m’auroit e'te'impossible de quitter rette ville, sans aller encore une fois me repaitre du spectable ravissant, qui s’y offre k la vue. A nion retour, j’ai rencontre' deux de nos anciens amisj avec lesquels il faut que je vous fasse faire connoissance. - • S-iuii IV : . iili ' - - l Wi ' *'• • « iiSLtCt? •: i Les moulins ä scie e'tant encore peu communs en Russie, beaucoup de gens, surtout ä Pe'tersbourg, gagnent, amplement leur vie a scier des planches» Ici un de cesscieurs, P i t s ch t s ch i k y en cbemise bleue, achete* d’un de ses compalriotes, une espece de gateau au beurre, Batschhi, qui n’est .toutefois cuit qu’ä l’huile. id;0 rü ü isv' • .. • V Ces personnages seront, pour le moment les deux derniers de ma galerie, ou je me flaue que vous aurez trouve'par ci par lä des particularites, que personne, avant moi, ne vous avoit fait connoitre. Je me Hatte encore que cette gallerie ne contribuera pas peu a la connoissance des moeurs des Russes, et surtout ä celle de l’e'tat physique et moral de ceux de cette capitale. Je sais bien que ce ne sera rien pour ceux qui, dans des images, ne voient que des inniges; mais je sais aussi qu’il en sera tout autrement pour ceux, qui ont une vue plus pergante. Je chercherai sous peu ä fixer ces objets, que j’ai fait passer sous vos yeux comme des ombres; alors, en leur indiquant ensemble la place, qui leur convient, nous verrons les instruclions, que nous en auron» retire'es.