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XIX LA ROUTE DU GANI ET DU MAD1 Navigation sur la Kafou et le Nil. — Pieuses fraudes du roi Kamrasi. — Le blanc, couleur infamante. — Les îles flottantes. — Les volailles et l’hippopotame. — Un voleur. — Bas de fer. —Un enlèvement. — La fièvre. — Les perruques du Kidi.— L’arbre à papier de verre. — Chutes Karouma. —■ Le désert. — Une curée. — Civilité barbare. — Modes du pays. — Détails philologiques. — Les gens du Gani. 9 novembre. — Kamrasi s’est obstiné à vouloir que nous fus sions soustraits aux regards du vulgaire, et nous nous sommes embarqués dans deux canots pour descendre la Kafou jusqu’au point d’où l’expédition doit partir, à deux milles du palais de- Chagouzi. Mais une foule de spectateurs, et entre autres la nour rice du roi, s’étaient rangés sur la rive opposée pour assister à notre départ. Jamais le roi n’a voulu permettre que les gens de K’yengo s’éloignassent avec nous. Bombay nous raconte qu’au dernier moment, Kamrasi s’était mis en tête de nous faire ac cepter des femmes et des dents d’éléphants. Averti que nous refusions partout des présents de cette nature, il a parlé de les offrir au chef de nos subalternes ; et sur ce qu’on lui disait « que la consigne ne le permettait point, » il lui a proposé de glisser en contrebande, dans nos embarcations, les objets prohibés, de telle manière que personne ne s’en apercevrait. 10 novembre. Kitwara. — Avant notre départ, j’avais sollicité la permission, qui m’a été accordée, de continuer ma route sur la rivière aussi loin qu’elle serait navigable, tandis que notre bétail s’en irait à sa destination par la voie de terre. L’excellent