L’OUGOGrO. 69 Courtes-Jambes, se félicite hautement d’avoir affaire à des An glais. 11 nous offre de nous laisser enrôler autant de Vouanya- mouézi qu’il s’en trouvera de disponibles parmi les malades na guère confiés à son hospitalité. J’aurai simplement à payer leurs frais de séjour, dont il s’est déjà largement remboursé, je le sais, en leur faisant cultiver ses champs. J’accepte pourtant la condi tion, et chargeant le sheik Saïd d’enrôler ces hommes, d’acheter Antilope nouvelle trouvée dans l’Ougogo. la provision de blé nécessaire pour traverser le désert, de régler entin le chiffre du hongo, je consacre à la chasse trois ou quatre journées de halte que réclamera cette triple besogne. Mes aven tures du 7 ne méritent pas d’être racontées ; mais la journée du 8 fut marquée par des incidents assez curieux. J’étais parti de bonne heure, accompagné de deux négrillons du sheik (Souliman et Faraj), dont chacun portait une carabine, tandis que j’avais sous le bras un simple fusil de chasse. Une fois dans les taillis, j’entends