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leurs économies, leur permettaient alors d’at tendre les événements, et je ne saurais expri mer le plaisir que j’éprouvais, au milieu de mes excursions, à aller passer quelques heures dans cette maison, où je conseillerais à tout émigrant d’aller lui-même prendre des leçons de travail et de bon sens, et voir à quels heu reux résultats deux hommes de cœur, com mençant même sans ressources, peuvent arri ver en bien peu de temps. A Pouébo, M. Henry, dont j’ai parlé plus haut, a renoncé depuis peu à l’exploitation du sandal, qui avait cessé d’être une industrie productive. Il s’occupe maintenant de mettre en rapport les centaines d’hectares qui entou rent sa maison, de les couvrir de bétail, et, en même temps, grâce à un store, — sorte de bazar richement approvisionné des objets les plus variés, — de ravitailler les stationnaires et les caboteurs. Secondé par une femme d’élite, et par des enfants qui montrent déjà toutes les qualités de leurs parents, il nous a toujours, dans nos nombreuses expéditions, donné la plus libérale et en même temps la plus gracieuse hospitalité. J’en ai fini avec ceux que j’appellerai les