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cent transportés, des constructions pour les officiers, une caserne pour soixante hommes; une boulangerie, des ateliers, un hôpital et une chapelle. Une vacherie fut installée au centre de l’île ; surle versant ouest, d’immenses jardins furent tracés qui s’étendaient jusqu’à un second hôpital, plus vaste que le premier; une ferme modèle occupa le Nord. Tant de travaux et de constructions ne devaient même plus suffire au nombre croissant des arrivants. La mortalité, qui, la première année, avait été de 8 pour 100, était descendue rapidement à 4 p. 100, et demeura dès lors à peu près inva riable à ce dernier chiffre. Tous les trois mois, des convois nouveaux vinrent augmenter le personnel du pénitencier. Pour soutenir l’ému lation et encourager en même temps la coloni sation libre, le gouverneur qui, par un décret, avait fixé le prix de l’hectare de terrain à 25 francs, frais de cadastre compris, et limité à 500 le nombre d’hectares que chacun pou vait acquérir, promettait en outre une prime de500 hectares au premier colon qui auraitéta- bli une sucrerie d’une importance sérieuse (1). (1) Ce furent MM. Numa. et Ferdinand Joubert, à Koë, qui obtinrent la prime ëri 1868 après avoir fabriqué, avec