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CHAPITRE II. 37 tion. Il acheta d’un négociant anglais, établi à l’ile Nou, M. Paddon, le territoire de cette île pour le prix de quarante mille francs. La capitale était créée. Bientôt, et tandis qu’un appel était fait aux émigrants français, des colons de tous les pays commençaient à s’éta blir, et aux environs de Nouméa, dans l’im mense vallée de la Dumbéa, à Saint-Vin cent, à Païta, et sur la côte où la fabrication de l’huile de coco offrait aux gens les moins travailleurs un gain plus facile. En 1864, de vaines tentatives étaient faites à Yaté, pour l’établissement d’un phalanstère. Vingt malheureux socialistes allèrent dévorer inutilement, dans trois cents hectares de ter rain fertile, une somme importante fournie par le Gouvernement français, qui, partiellement distribuée à chacun, leur eût assuré en Calé donie un établissement productif Pour remédier au manque de femmes, le Gouverneur avait fait une autre tentative : soixante orphelines de l’Assistance publique avaient été envoyées de Paris à Nouméa pour y trouver des maris parmi les ouvriers et les colons; elles n’y cherchèrent que des galants, qui furent, du reste, faciles à rencontrer parmi 3