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Je n’irais pas jusqu’à affirmer, comme quel ques-uns l’ont fait, que les gisements houil- lers donneront des filons très-riches à une certaine profondeur; néanmoins, l’aspect des affleurements me fait croire qu’il y aurait là les éléments d’une exploitation à entreprendre. J’ai été, d’ailleurs, confirmé dans cette opi nion par les appréciations et les assurances de juges plus compétents. Quant à la tourbe, elle provient,'comme partout, d’anciens ma rais desséchés. Mais il est aisé de comprendre que, vu l’abondance du bois, surtout du palé tuvier, que l’Etat abandonne en Calédonie à qui veut le prendre, on pourra longtemps s’y passer de tout autre combustible. La métallurgie n’a pas été étudiée suffisam ment dans la colonie pour qu’on puisse avec quelque certitude parler des métaux qu’elle peut renfermer. Le fer seul, inconnu avant notre arrivée, et dont les naturels ne savent pas encore l’origine, existe en abondance sur les grèves, à l’état pisolithique et oolitiiique. Personne n’a encore eu l’idée ouïe vouloir d’é tablir des hauts-fourneaux, et peut-être a-t-on bien fait; il faudrait d’immenses capitaux, des établissements considérables pour pouvoir l 15