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112 LA NOUVELLE-CALÉDONIE. ses ailes ne lui servent qu’à accélérer et à diriger sa marche, qui devient ainsi très- rapide. Il vit d’insectes et surtout d’un escargot très-commun dans le pays, le bulime. Il n’a qu’une femelle qu’il aime tendrement et qui pond toujours deux œufs, jamais plus, jamais moins. Il niche à terre. Les Canaques prennent les cagous à la course, aidés dans cette chasse parleurs chiens, lesquels s’acquittent d’autant mieux de cet office qu’ils sont les descendants directs de nos chiens de chasse européens. La chair de ces oiseaux est blanche et assez agréable au goût ; mais ils deviennent plus rares de jour en jour; c’est une espèce qui marche d’un pas rapide à son extinction, et l’on pourrait presque fixer l’époque où le cagou sera passé à l’état de curiosité zoologique, et ne se trouvera plus qu’empaillé dans les cabinets d’histoire natu relle. , Outre leurs flèches d3 roseau non empen nées, et qui ne portent qu’à 4 ou 5 mètres, les Canaques emploient encore à la chasse des oiseaux une sorte de glu qu’ils tirent de l’in térieur du fruit d’un arbre résineux. Ils en duisent de cette glu les branches des arbres où