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DE LA SUISSE. 337 foutenîr la Religion de fes peres. Sedunum caput. Sirrum Amoenum. Leuca Fortis. Raronurn F rude ns. V°.Jpia No- bilis. Briga Dires. Gomejia Catholica. Les étrangers ( J2 ) obfervent diverfes nuances dans le cara&ère des habitans du haut SC bas Vallais. Ils vantent par préférence dans les premiers la générofité, Phofpitalité , le défintérelfement & la probité ; & ici l’é tranger vit prefque pour rien. L’argent eft rare chez eux; mais aulli en ont-ils peu befoin. Les vivres font en abon dance; il s’en fait de foibles exportations hors du pays; mais ce qiwls en retirent n’eft pas appliqué, comme fou- vent ailleurs, à de folles dépenfes, ni aux caprices du luxe. Le Montagnard n’eft pas oifif, il trouve fa fatisfaétion dans fon a&ivité & dans fon travail. Celui qui a beaucoup d’argent., l’emploie à faulager le malheureux dans la né- ceffité. On loue aulïï la politeffe des habitans du bas- Vallais ; mais on ne leur trouve pas une générofité aufli naturelle qu’aux autres. Les étrangers qui palfent chez eux en allant en Italie, ou à leur retour, font obligés de payer chèrement leur écot. D’où vient ce contrafte mo ral? J’en dirai bientôt la caufe; mais auparavant je vais décrire une Colonie écartée du haut-Vallais, dont la An gularité pourra mériter l’attention du ledeur. L’âge d’or (y 3) , le régné d'AJlrée vieilles fables, qu’on n’a la bonté d’écouter que lorfqu’elles font em bellies des charmes de la poéfie; mais fi l’on veut en voir (72) Faejiy Defcrip. topog.de la SuilTe, tome IV, p. (53) L’efprit des Journaux, françois 8c e'trangers, tome VIII, p. 2.414 M4* Paris, Août, 1777 , in-8®. Tome VIII. Vv