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DE FLORENCE. nomme* A,}p,7ct. Athénée, en parlant desFeftins, rappelle ceux auxquels les Lacédémoniens invitoient; & qui, de leur frugalité , avoient pris le nom de Qtiàilelx f ainfi que les Repas chers aux Cretois, qui les appelaient a>fy£Î*, comme l’on appelioit Axfysî»» } e Lieu où les hommes fe raflembloient. Dans toute cette Statue, eft répandue la grâce mêlée à la force : on admire avec une douce fatisfaCtion la beauté des formes & la pureré des contours. Elle étoit autrefois dans le veftibule fupérieur du Palais Pitti. G. Vafarl l’a vue dans cet endroit, fie il en donne la defeription au commencement de fon troifième volume de fa vie des Peintres fil Sculpteurs. On voyoit avec elle le Ganymtde , la Venus au bain, la Bacchante avec le tigre, le Bacckus avec le faune, Pomont, fil quelques autres Statues qui ont paflë dans le Muféum des Medicis. planche lxv. ATHLETE ' f ÎJ . O njoueur de Difque vainqueur. Dans cette Statue , fi l’on excepte les mains, qui ne font pas parfaitement réparées, tout y eft admirable ; la beauté de toutes les parties fit leur accord annonce que cet ouvrage eftfortidu cifeau des Grecs. On admire une élégance générale dans le corps, fit la dignité qui y eft répandue. La poitrine eft large fit mufculeufe, la tête eft noble comme il convient à un Athlete , fil la beauté de les traits l’a fait prendre pour le Dieu Prejïet dont nous avons parlé , Planches XLl &XLII,p. 108; mais fi l’on s’arrête aux mouvemens des bras, on penche à croire avec Gori que le Statuaire a voulu repréfenter un joueur de difque , & l’on peut facilement fuppofer, qu’à l’exemple de celui qui fe voit fur une pierre antique du Muféum ( Planche XVII, N°. a. T. a. ) des Medicis ; il tenoit un difque de la main droite, & de la main gauche une palme. Pline cite un Joueur de Difque digne d’attirer les regards, ouvrage admirable de Myron ; on pourroit conféquemment conjecturer que l’Auteur de celui-ci eft un Sculpteur de fon fiècle.