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DE FLORENCE. 97 Tradufleur. Ces derniers Amours e’toient, difoit-on, enfans des Nymphes, 6t Claudlen dans fes \ers exprime leurs diverfes occupations, ainfi que celles de I Amour ctlefle qu’on regardoit comme fils de Vénus : Armes d’un carquois d’or, jouant fur le rivage , Eft un Effaim léger formé de mille Amours : Frères , on les connoît aux feuls traits du vifage : - Ils ont au même inftant vû s’éclorre leurs jours : Des Nymphes ces Enfans ont reçu l’exiftence. Un autre Amour par-tout exerce fa puiffance, Fils de Vénus, des Dieux le cœur eft dans fes mains : Il règne en Souverain au féjour du Tonnerre, Et > content de frapper les Maîtres de la terre, Laifle aux autres bleffer le relie des humains (t). Longus, dans fon charmant Roman de Daphnis, a peint à-peu-près de meme le pouvoir du Dieu, dont voici la Statue. «. L’Amour! fait-il dire par Philéras, » l’Amour 1 C’elt un Dieu jeune & beau. Il aime la jeunefi'e, il cherche la » beauté & donne des ailes aux âmes. Quant à fa Puiflànce , elle eft fi grande , » que celle de Jupiter ne fçauroit l’égaler. Il commande aux Élémens , il com- » mande aux Afires, il commande même aux Dieux fes égaux. Vous n’avez » pas plus d’empire fur vos chèvres & fur vos brebis. Toutes les fleurs font » l’ouvrage de l’Amour.... Par lui foufflent les vents & coulent les fleuves, &c.... » C’eft dans l’aâion d’eiiàyer fes forces à tirer de l’arc , ou de lancer fes flèches vers les Dieux qu’il veut foumettre, que le Sculpteur a repréfenté ce petit loine (1) Mille pharetraù ludunt in marginc fratres, Ore pares , œ\o fimiles . gens mollis amorum * H os Nymphœ pariant : ijlum Venus aurea Solum Eciidit. Ille Deos cælumque 6- Jider.t cornu Temperat . 6- J'ummos dignatur figere Reges ; Ui plebem feriunt. Claudian. De Nuptiis Honorii. N