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CHAPITRE VII. a 9; rissent ]>cu, rend le corps faillie et porte vers le repos , la paresse, la douceur; l’usage des viandes, parce qu’elles nourrissent beaucoup, et des spiritueux, parce qu’ils sti mulent les nerfs, donne delà vivacité, de l’inquiétude, de l’audace. Or, de ces habitudes d’alimcns résultent des habitudes de constitution cl d’organes qui forment ensuite les tempéramens marqués chacun de leur caractère. Et voilà pourquoi, surtout dans les pays chauds, les législa teurs ont fait des lois de régime. De longues expériences avaient appris aux anciens que la science diététique com posait une grande partie de la science morale ; chez les Égyptiens, chez les anciens Perses, chez les Grecs- meme, à l’aréopage, on 11e traitait les affaires graves qu’à jeun; et l’on a remarqué que chez les peuples où l’on délibère dans la chaleur des repas ou dans les fumées de la diges tion , les délibérations étaient fougueuses, turbulentes, et leurs résultats fréquemment déraisonnables et perturba teurs. CHAPITRE VII. riF. LA COKTIHENCE. I). La loi naturelle prescrit-elle la continence ? R. Oui : parce que la modération dans l’usage de la plus vive de nos sensations est non-seulement utile, mais