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NOTES. 263 pareils, etc. Quand on Ut ces premiers docteurs de l’Église , on ne cesse de s’étonner de leur mauvaise foi ou de leur aveuglement. Un travail curieux serait de publier aujour d’hui un demi volume de leurs passages les plus remar quables , pour mettre en évidence leur folie. La vérité est que le christianisme n’a rien inventé en morale, et que tout son mérite a été de mettre en pratique des principes dont le succès a été dû aux circonstances du temps : c’est-à-dire que le despotisme orgueilleux et dur des Romains, dans ses diverses branches militaires, judiciaires et administra tives , ayant lassé la patience des peuples, il se fit, dans les classes inférieures ou populaires, un mouvement de réaction absolument semblable à celui qui depuis vingt- cinq ans a lieu en Europe de la part des peuples contre l’oppression des deux castes dites sacerdotale ci féodale. Pag. 2o3 , ligne i3. (Association d 1 hommes assermentés pour nous faire la guerre. ) C’était l’ordre de Malte, dont les chevaliers faisaient vœu de tuer ou de réduire eu escla vage , des musulmans , pour la gloire de Dieu. Pag. 2o5, ligne i re . (Un tarif de crimes, ) Tant qu’il exis tera des moyens de se purger de tout crime , de se racheter de tout châtiment avec de l’argent ou de frivoles pratiques j tant que les grands et les rois croiront se faire absoudre de leurs oppressions et de leurs homicides en bâtissant des tem ples , en faisant des fondations ; tant que les particuliers croiront pouvoir tromper et voler , pourvu qu’ils jeûnent le carême , qu’ils aillent à confesse , qu’ils reçoivent l’extrême- onction, il est impossible qu’il existe aucune morale privée ou publique, aucune saine législation pratique. Au reste , pour voir les effets de ces doctrines, lisez VHistoire de la puis sance temporelle des Papes, 1 vol. in-8° , Paris, 1811.