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NOTES. 262 procède de lui ( mens ex Deo nata, dit Macrobe ) ; l’anima ou spiritus mundi fut le Saint-Esprit ; et voilà pourquoi Manès, Basilide , Valentin, et d’autres prétendus héréti ques des premiers siècles, qui remontaient aux sources, disaient que Dieu le père était la lumière inaccessible et suprême du ciel ( premier cercle, Vaplanès ) ; que le fils était la lumière seconde résidante dans le soleil, et le Saint- Esprit l’air qui enveloppe la terre. ( Yoy. Beausobre , tom. 11, pag. 58(i.) De là, chez les Syriens , son emblème de pigeon , oiseau de Vénus Uranie, c’est-à-dire de l’air. « Les Syriens » ( dit Nigidius in Germanico ) disent qu’une colombe » couva plusieurs jours dans l’Euphrate un œuf de pois- » son, d’où naquit Vénus. » Aussi ne mangent-ils pas de pigeon, dit Sextus Empyricus , Inst. Pyrrh., lib. m , chap. 23 ; et ceci nous indique une période commencée au signe des poissons ( solstice d’hiver ). Remarquons d’ail leurs que si Chris vient de Harisch par un chin , il signifiera fabricateur; épithète propre du soleil. Ces variantes, qui ont dû embarrasser les anciens, prouvent toujours égale ment qu’il est le véritable type de Jésus, ainsi qu’on l’avait déjà aperçu dès le temps de Tertullien. « Plusieurs, dit » cet écrivain , pensent, avec plus de vraisemblance, que » le soleil est notre Dieu , et ils nous renvoient à la reli- » giou des Perses. » ( Apologétique, c. 16. ) Pag. 194, ligne 2. (L’une des périodes solaires.) Voy. l’ode curieuse de Martianus Capella au soleil, traduite par Gébelin , volume du Calendrier, pag. 54ç et 548. Pag. 201, ligne 19. (Aboli les sacrifices humains.) Lisez la froide déclamation d’Eusèbe, Prœp. Eu., lib. 1 , pag. 11, qui prétend que depuis que Christ est venu, il n’y a plus eu ni guerres , ni tyrans, ni anthropophages, ni pédérastes, ni incestueux, ni sauvages , mangeant leurs