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K U TES. par les figures du soleil et de la lune. Ils figurent le inonde par un serpent bleu à écailles jaunes ( les étoiles ; c’est le dragon chinois ). S’il veulent exprimer l’année, ils repré sentent Isis, qui dans leur langue se nomme aussi Sothis, ou la canicule, première des constellations, par le lever de qui l’année commençait. Son inscription à Sais était : C'est moi qui me lève dans la constellation du chien. » Ils figurent aussi l’année par un palmier, et les mois par un rameau, parce que, chaque mois, le palmier pousse une branche. » Ils la figurent encore par le quart d’un arpent. ( L’ar pent entier, divisé en quatre , désignait la période bissex tile de quatre ans : l’abréviation de cette figure du champ quadripartite est visiblement la lettre ha ou he'th, sep tième de l’alphabet samaritain : les lettres alphabétiques pourraient bien n’être que des abréviations d’hiéroglyphes astronomiques ; et par cette raison on aurait écrit de droite à gauche, dans le sens de la marche des étoiles. ) Ils dési gnent un prophète par l’image d’un chien, attendu que l’astre-chien ( Anoubis ) annonce par son lever l’inondation. » Ils peignent l’inondation par un lion, parce qu’elle ar rive sous ce signe ; et de là , dit Plutarque , l’usage des figu res de lion vomissant de l’eau à la porte des temples. « Ils expriment Dieu et la destinée par une étoile. Ils représentent aussi Dieu, dit Porphyre, par une pierre noire, parce que sa nature est ténébreuse, obscure. Tou tes les choses blanches expriment les dieux célestes, lumi neux; toutes les circulaires expriment le monde, la lune, le soleil, les orbites ; tous les arcs et croissons, la lune... Ils figurent le feu et les dieux de l’Olympe par des pyra mides et des obélisques ( le nom du soleil, 13aal, se trouve dans ce dernier mot ) ; le soleil par un cône ( la mitre d’Osi- ris) ; la terre par un cylindre ( qui roule ) ; la puissance génératrice (de l’air) par le phallus, et celle de la terre