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NOTES. 233 son témoignage positif, l’on ne pourrait établir ce qu’on appelle certitude morale ; mais par l’enchaînement des cau ses et des effets, on pourrait arriver à un degré de proba bilité qui en produirait l’effet j puisque d’ailleurs , avec les témoignages les plus positifs , l’histoire n’a jamais de droit qu’aux plus ou moins grandes probabilités. Pag. 136,ligne (\. (La doctrine intérieure. ) Les boudi- tes ont deux doctrines, l’une publique et ostensible, l’au tre intérieure et secrète, précisément comme les prêtres égyptiens. Pourquoi cette différence?demandera-t-on} c’est que la doctrine publique enseignant les offrandes, les ex piations , les fondations, etc., il est utile de la prêcher au peuple ; au lieu que l’autre enseignant le néant et ne rap portant rien, il convient de ne la faire connaître qu’aux adeptes. On ne peut classer plus évidemment les hommes en fripons et en dupes. Pag. 187,ligne 18. (Voilà ce qu'a révélé notre Boudda.) Ce sont les propres termes de La Loubère, dans sa Des cription du royaume de Siam et de la théologie des bonzes. Leurs dogmes , comparés à ceux des anciens philosophes de la Grèce et de l’Italie, retracent absolument tout le sys tème des stoïciens et des épicuriens, mêlé avec des su perstitions astrologiques et quelques traits de pythagorisme. Pag. 145 , ligne 13. (La barbarie originelle du genre humain.} C’est le témoignage unanime de toutes les his toires et même des légendes, que les premiers hommes fu rent partout des sauvages, et que ce fut pour les civiliser et leur apprendre à faire du pain, que les dieux se ma nifestèrent. Ibidem, ligne 18. (N’acquiert dÿdéesquépar Vintermède