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NOTES. 219 P a g. 19, ligne 29.(Ici étaient ces ports iduméens.) Les vil les d'Allah et dêAtsiom Gaber, d’où les Juifs de Salomon , guidés par les Tyriens de Hiram, partaient pour se rendre à Ophir, lieu inconnu sur lequel on a beaucoup écrit, mais qui paraît avoir laissé sa trace dans Ofor, canton arabe, à l’entrée du golfe Persique. ( Voy. à ce sujet les Recherches nouvelles, citées ci-dessus , tom. 1, et le Voyage en Syrie , tom. ni.) Pag. 4o, ligne 1. (Ainsi parce qu’un homme fut plus fort, cette inégalité, accident de la nature , fut prise pour sa loi. ) Presque tous les anciens philosophes et politiques ont établi en principe et en dogme , que les hommes naissent inégaux ; que la nature a créé les uns pour être libres, les autres pour être esclaves. Ce sont les expressions positives d’Aristote dans sa Politique , et de Platon appelé divin f sans doute dans le sens des rêveries mythologiques qu’il a débitées. Le droit du plus fort a été le droit des gens de tous les anciens peuples, des Gaulois , des Romains , des Athé niens ; et c’est de là précisément que sont dérivés les grands désordres politiques et les crimes publics des nations. Ibidem, ligne 10. ( Et le despotisme paternel fonda le despotisme politique. ) Qu’est-ce qu’une famille ? c’est la portion élémentaire dont se compose le grand corps appelé nation. L’esprit de ce grand corps 11’estque la somme de ses fractions ; telles les mœurs de la famille , telles celles du tout. Les grands vices de l’Asie sont : i° le despotisme pa ternel ; 2° la polygamie , qui démoralise toute la maison , et qui , chez les rois et les princes , cause le massacre des frè res à chaque succession, et ruine le peuple en apanages ; 3° le défaut de propriété des biens-fonds , par le droit tyran nique que s’arroge le despote ; 4° l’inégalité de partage entre les enfans j 5° le droit abusif de tester ; 6° et l’exclusion