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CHAPITRE XXII. l85 sous les noms d’Onnuzd et d'yi/irimanes ; qui, pour expliquer le système de la nature, supposa deux grands dieux ou pouvoirs , l’un occupé à créer, à produire , dans un empire de lumière et de douce chaleur (dont le type est l’c'té) , et par cela, dieu de science, de bienfai sance, de vertu ; l’autre occupé à détruire daus un em pire de ténèbres et de froid ( dont le type est le pôle d’hiver ), et par cela dieu d’ignorance , de malfaisance et de péché ; qui, par des expressions figurées, ensuite méconnues, appela création du monde le renouvellement de la scène physique à chaque printemps ; appela résur rection le renouvellement des périodes des astres dans leurs conjonctions ; vie future , enfer, paradis, ce qui n’était que le Tartare et VÉlysée des astrologues et des géographes ; en un mot, qui ne fit que consacrer les rêveries déjà existantes du système mystique. $. XI. BaAHMISME, 00 SYSTÈME INDIEN. » Tel encore fut le législateur indien, qui, sous le nom de Ménou, antérieur à Zoroastre et à Moïse, con sacra , sur les bords du Gange, la doctrine des trois prin cipes ou dieux que connut la Grèce, l’un desquels , nommé Brahma, ou Ioupiter , fut l’auteur de toute pro duction ou création ( le soleil du printemps ) • le second, nommé Chiven ou Pluton, fut le dieu de toute destruc tion ( le soleil d’hiver ) ; et le troisième, nommé Viche- nou ou Neptune, fut le dieu conservateur de l’état stationnaire ( le soleil solsticial, stator ), tous trois dis-