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LES RUINES. lyo lui uu système nouveau, auquel il servit à son tour de base et d’échelon. » §■ V. Culte mystique et moral , ou système de l’autre MONDE. » Eu effet, alors que le vulgaire entendit parler d’un nouveau ciel et d’un autre monde, il donna bientôt un corps à ces fictions ; il y plaça un théâtre solide, des scènes réelles ; et les notions géographiques et astronomi ques vinrent favoriser, si meme elles ne provoquèrent cette illusion. » D’une part, les navigateurs phéniciens, ceux qui, passant les colonnes d’Hercule, allaient chercher l’étain de Thulé et l’ambre de la Baltique, racontaient qu’à l’extrémité du monde, au bout de l’Océan ( la Méditer ranée), où le soleil se couche pour les contrées asiatiques, étaient des îles fortunées , séjour d’un printemps éter nel, et plus loin des régions hyperboréennes, placées sous terre ( relativement aux tropiques), où régnait une éternelle nuit (1). Sur ces récits mal compris, et sans doute confusément faits, l’imagination du peuple com posa les Champs Élysées (2), lieux de délices placés dans un monde inférieur, ayant leur ciel, leur soleil, leurs astres; et le 7'artare, lieu de ténèbres, d’humi dité, de fange, de frimas. Or, parce que l’homme, (1) Les nuits (le six mois. (a) Aliz, en phénicien ou liebrfu , signilic dansant et joyeux.