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LES RUINES. 166 l’un à l’autre équinoxe ; c’est-à-dire que pendant les six mois d’été tout se procréait, se multipliait } et que pendant les six mois d’hiver tout languissait, était près, que mort,ils supposèrent, dans la nature , despuissan. ces contraires en un état continuel de lutte et d’efforts . et considérant sous ce rapport la sphère céleste, ils divi sèrent les tableaux qu’ils en figuraient en deux moitiés ou hémisphères, tels que les constellations qui se trou vaient dans le ciel d’été formèrent un empire direct et supérieur, et celles qui se trouvaient dans le ciel d’hiver formèrent un empire antipode et inférieur. Or, de ce que les constellations d’été accompagnaient la saison des jours longs , brillans et chauds, ainsi que des fruits et des moissons, elles lurent censées des puissances de lu mière , de fécondité, de création, et, par transition du sens physique au moral, des génies , des anges de science , de bienfaisance, de pureté et de vertu : et de ce que les constellations d’hiver se liaient aux lon gues nuits, aux brumes polaires, elles furent des génies de ténèbres , de destruction, de mort, et, par transition, des anges à’ignorance, de méchanceté, de péché , et de vice. Par une telle disposition, le ciel se trouva par tagé en deux domaines, en deux factions : et déjà l’a nalogie des idées humaines ouvrait une vaste carrière aux écarts de l’imagination ; mais une circonstance par ticulière détermina, si même elle n’occasiona, la mé prise et l’illusion. ( Suivez la planche à lajin du vo lume. ) » Dans la projection de la sphère céleste que traçaient