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158 LES RUINES, très-compliqué, très - savant, qui, des bords du Nil, porté de contrée en contrée par le commerce , la guerre et les conquêtes, envahit tout l’ancien monde; et qui, modifié par les temps, par les circonstances, par les préjugés, se montre encore à découvert chez cent peuples, et subsiste comme base intime et secrète de la théologie de ceux-là memes qui le méprisent et le rejet tent. » A ces mots, quelques murmures s’étant l'ait entendre dans divers groupes : « Oui, continua l’orateur, voilà d’où vient par exemple chez vous, peuples Africains ! l’adoration de vos fétiches, plantes, animaux, cail loux, morceaux de bois, devant qui vos ancêtres n’eus sent pas eu le délire de se courber, s’ils n’y eussent vu des talismans en qui la vertu des astres s’était insérée. Voilà, nations Tarlarcs, l’origine de vos marmousets et de tout cet appareil d’animaux dont vos chamans bi garrent leurs robes magiques. Voilà l’origine de cesfigures d’oiseaux, de serpens, que toutes les nations sauvages s’impriment sur la peau avec des cérémonies mystérieuses et sacrées. Vous, Indiens! vainement vous enveloppez- vous du voile du mystère : l’épervier de votre dieu Viche- nou n’est que l’un des mille emblèmes du soleil en Égypte ; et vos incarnations d’un dieu en poisson, en „ sanglier, en lion, en tortue, et toutes ses monstrueuses aventures, ne sont que les métamorphoses de l’astre qui, passant successivement dans les signes des douze ani maux, fut censé en prendre les figures et en remplir les rôles astronomiques. Vous, Japonais! votre taureau qui